SOMMET de l'ANETO - TOIT des PYRENEES - FIN JUIN il y a 30 ans

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SOMMET du PIC d'ANETO

- TOIT des PYRENEES -

FIN JUIN il y a 30 ans

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SOMMET du PIC d'ANETO

- TOIT des PYRENEES -

FIN JUIN il y a 30 ans

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( ci-dessous )

- 1 -  Les GLACIERS et les PAYSAGES

- 2 -  HISTOIRE de l' HOSPICE de FRANCE

- 3 -  CARTES des massifs visités et

PHOTOS de la FLORE

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bonnes visites

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HISTORIQUE de l'HOSPICE de FRANCE

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L’ HOSPICE de FRANCE
( ou les Hospices de France, suivant les sources )

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L’Hospice de France est un lieu-dit des Pyrénées françaises situé sur la commune de Bagnères-de-Luchon, en Haute-Garonne ( région Occitanie ) . C'est le lieu de départ de nombreuses randonnées .
Situé à 1 385 mètres d'altitude, à l'extrémité de la vallée de la Pique, à 10 km au sud-est de Luchon .

L'Hospice de France se trouve sur l'estive de Campsaure-Couradilles ( Alpages ) et Pesson sur une surface d'environ 2 500 hectares, l'estive est située sur la commune de Luchon et administré pour l'État ( territoire domanial ) par l'ONF ( Office national des forêts ) .

BREF HISTORIQUE

XIII éme et XIV éme siècles

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Le 25 mai 1200, un acte de donation de Sanche Garsie d'Aure confirme l’existence  d'un « Hospitali beati Johanni de Juheu « au pied du port de la Glère, qui devait être en relation avec l'hospice de France . L'ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem a une commanderie hospitalière au lieu-dit Herontés, à Frontès, entre Montauban et Juzet-de-Luchon, dont il ne reste aujourd'hui plus de traces .

L’ordre des Hospitaliers a pour objectif, en ces lieux, de garder le passage vers la montagne, sur ce chemin secondaire de SAINT JACQUES de COMPOSTELLE et d'organiser des hospices pour les pèlerins et les commerçants, y risquant leur vie en hiver .

LUTTES d’influence . . .

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Commence alors une lutte continue de plusieurs siècles entre les Hospitaliers et les populations locales épaulées par leurs prêtres . Ces luttes deviennent  plus économiques que religieuses, liées à la collecte des impôts, la location des alpages et la perception de taxes de transit pour les marchandises . 
Finalement, l'Ordre abandonna la région . Les archives de la commanderie de Frontés ont été détruites par les curés de Cier-de-Luchon et de Juzet, leurs concurrents, effaçant toutes traces de textes régissant ces taxes perçues .

La création du bâtiment de l'hospice du port de Vénasque date de cette époque et reste la seule trace subsistant de la présence des Hospitaliers . En 1325, les comtes de Comminges auraient fait aménager le chemin du port de Vénasque ( col ) pour faciliter les trafics commerciaux et échapper aux droits de péage perçus par les communautés villageoises du Val d’Aran . 
Les traités de « Lies et passeries « de Luchon fixent les conditions de passage et d'exploitation des pâturages pour les troupeaux Commingeois aussi bien qu' Aranais . 
Plus tard, sera fait l'aménagement du port ( col ) de Vénasque, pour permettre un passage pour mulets et chevaux . La dénomination d'« Hospice de France » ne sera usitée qu’à partir du XIX éme siècle .

XV éme au XVIII éme siècles

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Entre les années 1600 et 1700, administré par les consuls de Bagnères-de-Luchon au travers d’un fermage, l’établissement cumule les fonctions d’hospice montagnard, d’ auberge, d’octroi ( centre de perception et de change ), générant des conflits propres à la vallée et souvent transfrontaliers .

Route dangereuse, surtout en hiver, les récits ne manquent pas de voyageurs égarés, pris dans la tourmente et y ayant laissé leur vie :  
- bergers, colporteurs, messagers, réfugiés, pèlerins et religieux émigrés, constituaient une part importante du trafic . Les traces écrites de plusieurs dizaines de personnes, disparues tragiquement sont attestées .
Le col a aussi été fréquemment utilisé pour le passage de troupes ou de bandes de déserteurs ou de brigands cherchant à razzier la vallée adverse . Exposé à de nombreux glissements de terrain, ce chemin était loin d’être sur .

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XIX éme au XXI éme siècle

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Avec l'ouverture d'une voie carrossable depuis Luchon en 1858, à la grande époque des débuts du pyrénéisme, la compagnie des guides de Luchon ( une des seules compagnies à cheval ), en faisait le but d'une promenade à quelques heures de Luchon .
Par la suite elle devint un départ d'excursions plus prestigieuses vers la Maladeta et l'Aneto .
L'auberge était un passage obligé pour soigner les chevaux au retour des expéditions . 
Depuis le XIX éme siècle, le succès de l'Hospice de France est croissant . Au XX éme siècle, ce serait le président Vincent Auriol qui aurait fait classer la route, jusqu'au port de Vénasque, comme route nationale ( N 125 ) . 

En 1938, la vieille auberge de montagne, rajeunie, devient l'Hostellerie de l'Hospice de France, sous la direction du guide, professeur de ski, et passeur durant la guerre, Odon Haurillon . 
L'hôtellerie est célèbre non seulement pour son accueil et sa gastronomie, mais aussi pour son élevage de patous, chiens de montagne des Pyrénées, et un temps pour ses deux oursons, captifs, capturés par M. Haurillon le 26 mai 1952 .

Fermée durant l'hiver, l'hôtellerie perdra peu à peu son attrait .
En 1976, la route d'accès est coupée par un éboulement . Odon Haurillon décède en 1978  .
Sous le prétexte, fallacieux, de préserver le site, commence une lente détérioration dù à la fermeture de la route  . Une nouvelle route, sur l'autre versant de la vallée, est ensuite aménagée .

2009 RESURECTION du SITE

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En Juillet 2009, consciente de l’intérêt patrimonial de ces lieux, la municipalité de Luchon a entamé la restauration de l'hôtellerie . 
Outre l'hébergement et la restauration, deux salles ont été aménagées en petit musée régional, avec notamment une carte en relief animée par des projections thématiques sur la géologie, la faune, ou la flore . Son refuge est ouvert toute l'année .
L'été, une navette permet d'accéder au site depuis le centre de Luchon ou l'Espagne, de manière à faciliter les retours d’excursions depuis l'un ou l'autre versant .

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ASCENSION du PIC d' ANETO

Glaciers, Paysages, textes . . .

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PIC D'ANETO , toit des pyrénnées

( 3 403 m ou 3 404 m suivant les textes )

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Itinéraire routier depuis BAGNERES de LUCHON, par « tour de Castel Vieil « - période fin Juin 1993 – neige présente au dessus du refuge de la Rencluse .

Randonnée sèche jusqu’à ce refuge , crampons piolet jusqu’au sommet, qui lui était vierge de neige, météo idéale sur les 2 jours . Course de haute montagne en terrain Franco-Espagnol ( Massif de la Maladeta ) .

Notre itinéraire

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JOUR 1 – Départ en milieu de matinée

Ascension en aller-retour, ascension du Pic d’Aneto depuis les Hospices de France par le port de Vénasque :

Distance – 25 548m - Altitude minimale 1 385m – Altitude maximale 3 404 m dénivellation 2 019 m + redescente au parking et remontée, après traversée d’un torrent ( une des futures Garonne ) environ + 250 m x 2 ) .

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Départ de l’hospice de France Montée graduelle jusqu’au refuge de Vénasque ( Benasque dans certains textes ) par une bon sentier, bien tracé mais assez raide . On enchaîne par la montée au Port de Vénasque, cheminement clairement tracé et raide . Superbe vue sur la chaîne de la Maladeta qui se dévoile .

Puis on descend par le GR jusqu’au parking pour remonter sur le refuge de la Rencluse ( les fameux 250 m additif déjà cité ) .

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JOUR 2 – Départ à la frontale vers 4 h du matin,

. . . Le refuge est bondé, il est mieux emménagé de nos jour ; à cette époque ( Juin 1993 ) les gestionnaires ont « surbooké «, on a passé la nuit serrés à 3 pour deux matelas . Reveil pénible, crampons chaussés à la sortie du refuge . . . plus d’une dizaine de personnes bivouaquent sur la terrasse .

Dans l’obscurité,la pente derrière le refuge semble se dresser comme un mur constellé des points lumineux des dizaines de montagnards, montant à la frontale vers le sommet . La montée est raide et les restes de sommeil se dissolvent dans l’effort . Lentement nous suivons les traces surcreusées qui ont gelées pendant la nuit, les crampons mordent bien, une heure plus tard ce sera certainement de la gadoue, c’est sur, vu la température assez douce, due à un léger foehn qui se lève . Nous avons pris un peu d’altitude, courte pause pour ranger la frontale et profiter du magnifique lever de soleil tout en continuant tranquillement . Le Couserans s’illumine puis, les sommets du Haut Luchonnais s’embrasent à leur tour d’une lumière dorée et optimisante .

Nous remontons le vallon bien enneigé et attaquons le col bien marqué , le « portillon inférieur «, toute la partie haute a déneigé et nous montons péniblement, crampons enlevés, dans des éboulis plus ou moins stables .

Arrivé au col, bonne surprise, il est déneigé jusqu’au bas, des coulées l’ont nettoyées ( l’altimètre bredouille nous devons être entre 2600 et 2700 m ) .

Descente éprouvante déclenchant des chûtes de pierre, nous sommes 5 et marchons serrés pour bloquer le départ de blocs éventuels . Devant nous le large éventail du cirque glaciaire totalement enneigé et sur son flanc ouest l’altière cime de l’Aneto .

Contact avec les premières moraines, les plus anciennes, englouties par la neige, nous ne quitterons les crampons que sur la crête sommitale .

Nous remontons à distance de sécurité, quelques traces et des blocs épars fraîchement tombés nous incitent à la prudence .

Contact intuitif avec le glacier tapi sous la neige , on s’encorde prudemment .

Côte 2 900 m, nous enchaînons la traversée des moraines, orientées grossièrement sud- sud ouest ; elles émergent de la neige sous forme de chaos de rochers alignés . Nous décramponnons, franchisons, re-cramponnons ; finalement nous franchissons les dernières crampons au pieds ( nous passerons une bonne heure à les réaffûter à notre retour ) .

Notre compagnon le plus âgé craque, nous le sécurisons sur une moraine avec vivres, réchaud et eau avec consigne stricte de ne pas bouger .

Nous montons lentement, arrivée au bord de la profonde rimaye au pieds du raidillon permettant de franchir les 300 m finaux pour atteindre le sommet ( cote 3 100 m ) . J’ai un énorme coup de barre et n’arrive plus à avancer . Je laisse mes 3 compagnons grimper la profonde trace aux marches bien marquées . Au bord de la rimaye ( crevasse née du contact chaud du rocher ), je me « vache « sur mon piolet enfoncé jusqu’à la garde, avec un bout de corde de 4 à 5 m .

Je sort mon réchaud, fais fondre de la neige et avale un thé brûlant . Au bout d’une bonne demi heure, je récupère , je me détache, range tout, attaque le raidillon final, sans assurance, pas très malin, mais les marches sont profondes et les crampons accrochent bien, après 3/4 d’heure éprouvant, je débouche enfin sur l’ante-cîme, plutôt flageolant ; mes compagnons sont étonnés pensant que j’avais renoncé .

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photos : diapositives numérisées ( endommagées ) complétées de quelques photos du web ( refuges en particulier ) . . .  

des photos seront ajoutés ( en cours de numérisation )

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DIAPORAMA sur l' ANETO

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L’ÉTRANGE SOMMET BICÉPHALE de l’Aneto

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Reste à franchir le « pas de Mahomet «, c’est une sorte de mur, dont le sommet plat fait moins d’un mètre de large, dominant 300 m de vide de chaque coté ; il est très difficile et déconseillé de s’y croiser . . . Il vaut mieux ne pas rater la marche . . . J’attends d’avoir pleinement récupéré avant de m’y engager, à sa sortie, deux ou trois pas d’escalade très aisés permettent d’accéder au sommet véritable . 

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En haut croix, et images pieuses nous accordent leur protection, la vue est formidable sur 300 sommets dépassant les 3 000 m, étincelants de neige printanière, tous azimuts  .  
Nous aurions aimer y rester plus longtemps, mais nous nous inquiétons du sort de notre aîné attendant sur sa moraine ; rapide casse croûte, boisson chaude et une vingtaine de minutes plus tard nous repassons le « pas « ; sur l'anté-cîme nous remettons les crampons puis encordés nous descendons vers le glacier . Sacrément impressionnant à la descente , puis la rimaye, et l’enchaînement des moraines ; sur l’une d’elle nous récupérons notre copain   pas trop congelé ; 
nous suivons notre trajet de montée ; dans les bas nous pataugeons dans la  boue mêlée de neige . 
Arrêt casse croûte au refuge de la Rancluse, récupération du matériel non utilisé et resté sur place . Les sacs sont désormais très lourd , descente puis remontée jusqu’au refuge de Vénasque ( env 250 m ) ; puis nous dévalons vers les Hospices de France après avoir longé un beau lac .  

TRISTE DISPARITION des GLACIERS

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Après avoir lu quelques descriptifs, en ce début de XXI éme siècle, il est triste de constater la fragmentation du glacier en plusieurs langues  séparées par des cônes détritiques . . . en dehors des périodes enneigées, ce doit être très pénible de circuler sur ses pierriers instables ; et même dangereux aux heures chaudes de la journées avec des chûtes « vêlées « par les glaciers en fusion, dominant l’itinéraire, donc ami(e)s , prudence  . . .
Restent pour moi le souvenir de deux journées de haute montagne, marquées par une météo exemplaire et une neige omniprésente et agréable recouvrant ces cailloutis . . . 

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contact : Refuge de la Rencluse ( espana )
https://www.refuges.info/point/5620/refuge-garde/Aragon/Refuge-de-la-Rencluse/

contact refuge de Vénasque ( France )
 https://refugedevenasque.ffcam.fr/FR_home.html

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CARTES et

DIAPORAMA sur la FLORE

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photos : diapositives numérisées ( endommagées ) complétées de quelques photos du web ( refuges en particulier ) . . .  

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DIAPORAMA sur la FLORE

des Pyrénées

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