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MUSEE ALEXANDRA DAVID NEEL à Digne-les-bains - Une pionnière de l'Ethnologie

Ber Dranreb
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MUSEE ALEXANDRA DAVID NEEL

à Digne-les-bains, une ambiance TIBETAINE

- Une pionnière de l'Ethnologie -

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POUR FACILITER VOS RECHERCHES sur nos blogs 

AYEZ LE REFLEXE d'UTILISER SOMMAIRES et PAGES THEMATIQUES à DROITE des articles

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LIEN pour connaitre horaires et tarifs des visites

https://www.alexandra-david-neel.fr/informations-pratiques/horaires-tarifs-acces/

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CARTE des PERIPLES d'Alexandra David-Néel

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Introduction

Il est pratiquement impossible de résumer en quelques lignes le foisonnement des faits et gestes d’Alexandra David-Néel ; passant d’une activité à une autre, en menant parfois plusieurs de front, franchissant montagnes et fleuves, traversant ou forçant les frontières . Cette boulimique de voyages initiatiques est un météore . . .

Aussi, fort modestement, j’ai tenté cette gageure, en compilant des textes divers, en souhaitant l’indulgence des lectrices et lecteurs . . .

Elle est aussi, plus qu'un témoin attentif du bouillonement intellectuel et mystique d'une Asie, disparue de nos jours, laminée par la Chine . Témoin aussi de la guerre d'agression du Japon colonial menée contre un empire Chinois moribond . . .

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LE MUSEE de DIGNE

C'est à deux pas de sa maison de Digne-les-bains qu'a été créé cet intéressant musée ; Madame Marie Madeleine Peyronnet, sa secrétaire durant 40 ans, y réside encore, suivant un contrat lui garantissant une retraite paisible en ces lieux . Personnellement, bien que remarquablement organisé et riche de collections diverses, je trouve ce musée trop aseptisé, mais c'est un trait commun a beaucoup de musée modernes et j'invite nos lecteurs à le visiter . . .

 

Ayant connu l'ancien musée qui dans un désordre apparent, donnait l'impression que l'âme d' Alexandra  y vivait encore, ses bagages jetés dans un coin donnant à imaginer qu'elle était une fois encore sur le départ . . . Benéficiant d'une présence boudhiste, il me parait avec le recul du temps, qu'il était plus vivant, plus émouvant . . . Mais ce statut n'était plus compatible avec celui d'un musée en accord avec la laîcité d'un établissement public . 

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ALEXANDRA DAVID-NEEL

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Louise Eugénie Alexandrine Marie David, célèbre sous son nom de plume d’Alexandra David-Néel est née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé ; elle a terminé sa vie aventureuse à près de 101 ans le 8 septembre 1969 à Digne-les-Bains ( Alpes de Haute Provence en région SUD-PACA ) .

Mondialement connue comme orientaliste, tibétologue, journaliste, exploratrice et bouddhiste française . Sa riche personnalité s’exprimait aussi dans ses expressions en tant que chanteuse d'opéra, porte parole féministe, militante anarchiste, et franc-maçonne .

 

SA RENOMMÉE en tant que

PREMIÈRE FEMME OCCIDENTALE à ATTEINDRE LHASSA

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Très tôt attirée par le sous continent INDIEN et l’Extrême ORIENT, elle fut, en 1924, la première femme occidentale à atteindre Lhassa, capitale du Tibet ( alors indépendant ), exploit dont la presse se fit l'écho un an plus tard .

 

SA JEUNESSE en Belgique ( 1868 – 1895 )

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Alexandra est la fille de Louis David et d'Alexandrine Borgmans ; originaire de Tours son père, protestant et franc-maçon est un instituteur, militant révolutionnaire ( révolution de 1848 ), ami du géographe anarchiste Élisée Reclus .

Sa mère, est elle issue d’une famille catholique Belge ayant des racines scandinaves et sibériennes . On comprend qu’élevée dans un « terreau aussi riche «, la jeune Alexandra, rêvant de voyages, a été très tôt imprégnée d’orientalisme et de progressisme .

Son père, enseignant était également éditeur d'une revue républicaine ; forcé à l’exil en Belgique lors du coup d’état de Louis-Napoléon BONAPARTE ayant pris le titre d’empereur des Français ( NAPOLÉON III ) . Bénéficiant d’une amnistie, le proscrit rentre à Paris avec sa mère en 1859 .

Entre le père et l'épouse d’éducation opposée, la naissance d'Alexandra en 1868 ne fait qu'augmenter les motifs de tension . Ainsi, par exemple sa mère désirait qu'elle reçoive une éducation catholique ; en réaction, son père la fait secrètement baptiser dans la foi protestante .

Très tôt, la jeune Alexandra partagera la vision progressiste de son père ; aussi, en 1871, révolté par l'exécution des derniers communards devant le tristement célèbre mur des fédérés ( cimetière du Père-Lachaise à Paris ), son père l’y emmènera afin qu’elle n'oublie jamais la violence de certains humains .

En 1873, fuyant le pouvoir fascisant de Thiers, les David s'expatrient à nouveau en Belgique puis, s'installent en 1874 proche de Bruxelles, dans la commune d'Ixelles . La fillette de six ans s'absorbe déjà dans la lecture des récits de voyage de Jules Verne et rêve de pays lointains, feuilletant l'atlas que son père lui a offert . Son père exigeant une éducation rigoureuse, elle est envoyée dans un pensionnat calviniste . Victime d'anémie, l’année de ses dix ans, elle est, ensuite, inscrite dans un pensionnat catholique moins rigoureux ( couvent du Bois fleuri ) .

Ballottée entre ces extrêmes, vers l'âge de 15 ans, Alexandra s'inflige toutes sortes de contraintes telles des jeûnes et tortures corporelles, s’inspirant des biographies de saints ascètes . Elle relatera cette période de sa vie dans un ouvrage intitulé « Sous des nuées d'orage « publié en 1940 .

Au contact d’Élisée Reclus, durant toute son adolescence, elle s’intéressera aux idées anarchistes de cette époque inspirées par Max Stirner, Mikhaïl Bakounine, et aux féministes commençant à faire entendre leur voix . Elle en tirera l’essence de sa publication de « Pour la vie « qu’elle publiera en 1898 .

SON ACTION FRANC MAÇONNE

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Parallèlement, à partir de 1893, elle fréquente la franc-maçonnerie . Elle participe à la fondation de la première obédience mixte du monde, constituée à l'initiative de Maria Deraismes et de Georges Martin ( Grande Loge symbolique écossaise - Droit humain ) .

SON ACTION FÉMINISTE

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Puisant dans cette ardeur féministe, elle devient d'ailleurs une libre collaboratrice de « La Fronde «, journal féministe créé par Marguerite Durand et, gérée collectivement par des femmes ; elle participe également à diverses réunions du Conseil national des femmes Françaises ou Italiennes . Paradoxalement elle prône plutôt l’émancipation financière que l’obtention du droit de vote pour les femmes . Jugeant les femmes de ces cercles trop éloignées de la condition des femmes plus populaires, elle ne tardera pas à s’en éloigner .

 

CONVERSION AU BOUDDHISME

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1889 - 1898 - En 1889, à sa majorité ( 21 ans ), elle se convertit au bouddhisme, notant cet événement dans son journal ( paru en 1986 sous le titre de « La Lampe de sagesse « ) . Puis, pour se perfectionner en anglais, elle part à Londres, où elle fréquente la bibliothèque du British Muséum et fait la connaissance de divers membres de la Société théosophique, dont elle devient membre ( diplômée le 7 juin 1892 ) .

L'année suivante, elle est à Paris où elle s’initie au sanskrit et au tibétain et suit les cours d'É. Foucaux, d'H. de Saint-Denis et de son successeur É. Chavannes, ainsi que ceux de S. Lévi au Collège de France . Pour son biographe Jean Chalon, c'est au musée Guimet que naît la vocation d'orientaliste et de bouddhiste d'Alexandra David-Néel . Son intérêt s’y éveille dès l'inauguration de celui-ci le 20 novembre 1889 . Quelque dix ans plus tard, le 27 juin 1898, au même musée, elle assistera à une cérémonie bouddhiste conduite, en présence de Georges Clemenceau, par un lama mongol proche du XIII éme dalaï-lama .

Alexandra DAVID–NEEL CANTATRICE

1895 - 1902

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À l'incitation de son père, Alexandra David-Néel entre au Conservatoire royal de Bruxelles ( étudiant piano et chant ) . Elle y reçoit un premier prix de chant . Pour aider ses parents en difficultés financières, elle occupe, sous le nom d'Alexandra Myrial, l'emploi de première chanteuse à l'opéra d'Hanoï ( Indochine ), durant les saisons 1895-1896 et 1896-1897. Elle y interprète de nombreux classiques du lyrique . Elle entretient à cette époque des rapports épistolaires avec Frédéric Mistral et Jules Massenet .

De 1897 à 1900, elle partage au 3, rue Nicolo à Paris la vie du pianiste Jean Hautstont avec qui elle écrit Lidia, drame lyrique en un acte dont Haustont compose la musique et Alexandra le livret . Elle part chanter à l'opéra d'Athènes, de novembre 1899 à janvier 1900 .

 

JUILLET 1900 rencontre de

son futur Mari Philippe Néel

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En Juillet 1900 elle est à l'opéra de Tunis . c’est dans cette ville qu’elle rencontre un cousin éloigné, Philippe Néel, ingénieur en chef des Chemins de fer tunisiens, son futur époux . Elle abandonne sa carrière de chanteuse à l'été 1902, à l'occasion d'un séjour de Jean Hautstont à Tunis et assure, pendant quelques mois, la direction artistique du casino de Tunis, tout en poursuivant ses travaux littéraire .

1893 – 1908 – Sa PLUME PROGRESSISTE

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De 1893 à 1899, Alexandra David-Néel, écrit, sous le pseudonyme de Mitra , des articles pour des revues, notamment Le Lotus bleu, la revue française de la société théosophique, et l’Étoile socialiste, revue populaire hebdomadaire du socialisme international .

De 1900 à 1908, elle publie plusieurs articles sous le pseudonyme d'Alexandra Myrial, dont, dans le Mercure de France un article sur le pouvoir religieux au Tibet et ses origines . En pleine carrière artistique, elle écrit un roman pamphlétaire ( 1901 – 1902 ), intitulé « Le Grand Art « , peinture satirique des milieux artistiques de la fin du XIX éme siècle . Mais ne le publie pas le jugeant trop autobiographique .

L’INTELLECTUELLE trop à l’étroit dans

son rôle de femme mariée – 1904-1911

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- 1904 - Le 4 août, elle épouse à Tunis Philippe Néel de Saint-Sauveur, son amant depuis 1900 ; elle a 36 ans . Alexandra ne veut pas d'enfants, la maternité contrariant son besoin d'indépendance et son goût pour les études . Leur vie commune, parfois orageuse, mais empreinte de respect mutuel, cesse le 9 août 1911, lors de son départ, seule, pour son troisième voyage en Inde .

1911-1925 – Les VOYAGES en INDE

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- 1911 - Pour ce troisième voyage, trois ministères l'aident à financer un projet d'étude . Elle promet à Philippe de regagner le domicile conjugal dans dix-huit mois, ce n'est que quatorze ans plus tard ( Mai 1925 ), que les époux se retrouveront … pour se séparer à nouveau, Alexandra étant revenue avec son compagnon d'exploration, le jeune lama Aphur Yongden . Pour autant, les deux époux entamèrent, après cette séparation, une abondante correspondance qui ne cessera qu'avec la mort de Philippe Néel, le 8 février 1941 .

Les voyages et séjours d'Alexandra David-Néel auraient été impossibles sans le soutien financier de Philippe Néel ; celui-ci a été son protecteur, rôle dont il avait conscience, comme l'atteste la dernière lettre qu'il lui adresse . Elle possède, par héritage, au jour de son mariage un capital personnel . Par le truchement des ambassades, elle envoie à son mari des procurations pour qu'il gère ses finances . Philippe lui sert ainsi d'intermédiaire bancaire durant ses grands voyages en lui envoyant les sommes qu'elle demandait . Jamais, il ne refusera de l'aider financièrement lorsque, isolée et démunie, elle en aura un besoin vital .

- 1909 - Alexandra se recentre sur ses études asiatiques et cherche à faire reconnaître son érudition . Elle signe, sous le nom de, Alexandra David, plusieurs articles, dont « Les Bouddhistes européens » dans « Le Soir de Bruxelles « ( octobre 1909 ), et son premier essai, « Le modernisme bouddhiste et le bouddhisme du Bouddha », paru chez Félix Alcan en 1911 . Il lui faudra attendre encore une décennie pour connaître enfin le succès sous son nom d'Alexandra David-Néel .

1912-1925 – LE PÉRIPLE INDO-TIBETAIN

Arrivée au Sikkim ( 1912 )

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Alexandra arrive au Sikkim en 1912, elle a 43 ans . Elle se lie d'amitié avec Sidkéong Tulku Namgyal, le fils aîné du souverain de ce royaume ( qui plus tard deviendra un État de l'Inde ), et se rend dans de nombreux monastères bouddhistes pour en parfaire sa connaissance . En 1914, elle rencontre dans un de ces monastères le jeune Aphur Yongden, âgé de 15 ans, dont elle fera, en 1929, son fils adoptif . Tous deux décident de se retirer dans une caverne ermitage à plus de 4 000 m d'altitude, au nord du Sikkim .

Sidkéong, alors chef spirituel du Sikkim, est envoyé à la rencontre d'Alexandra David-Néel par son père le maharadja, qui avait été prévenu de son arrivée ( Avril 1912 ) par le résident britannique à Gangtok . Lors de cette première rencontre, l'entente entre eux est immédiate ; Sidkéong, profondément réformiste, s’imprègne des conseils d'Alexandra et, avant de reprendre ses obligations, la confie au Lama Kazi Dawa Samdup , qui restera auprès d’elle comme guide, interprète et professeur de tibétain .

1912 - Kalimpong

RENCONTRE avec le XIII éme DALAÏ-LAMA

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- 1912 - Le Lama Kazi Dawa Samdup accompagne Alexandra David-Néel à Kalimpong, où elle se rend pour rencontrer le XIII éme Dalaï-lama . Elle est reçue en audience ( 15 avril ), et croise dans la salle d’audience Ekai Kawaguchi, un moine bouddhiste japonais que, bien plus tard, elle retrouvera au Japon .

Le dalaï-lama la reçoit, accompagnée d’un interprète, et lui conseille d'apprendre le tibétain . Il est très intrigué par sa conversion au bouddhisme .

Une Occidentale connaissant la doctrine bouddhiste lui paraissait quelque chose d'inconcevable . Alexandra l’amusera en affirmant être la seule bouddhiste de Paris . Le Dalaï-lama marquera son étonnement en apprenant que le Gyatcher Rolpa, un livre tibétain sacré, a été traduit en français par Philippe-Édouard Foucaux, professeur au Collège de France . Elle formulera nombre d’interrogations que le dalaï-lama s'efforcera de clarifier, lui promettant d’en développer la teneur par écrit .

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DIAPORAMA sur les MANDALAS

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1912 – 1916 - SÉJOUR à LACHEN

Rencontre de Lachen Gomchen Rinpoché

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- 1912 - Fin mai, elle rencontre Lachen Gomchen Rinpoché, le supérieur ( gomchen ) du monastère de la ville éponyme, avec comme interprète improvisé Edward H. Owen ( pasteur protestant suédois ) . Elle restera plusieurs années à Lachen auprès de ce grand maître dont elle a le privilège de recevoir l'enseignement . Elle en profite pour franchir à deux reprises la frontière tibétaine, toute proche, bravant déja les interdictions .

 

- 1912 - Dans sa caverne d’ermite, elle s'exerce aux méthodes des yogis tibétains . Elle fait parfois retraite plusieurs jours durant, sans voir personne ; elle apprend la technique du « toumo «, qui permet de mobiliser son énergie interne pour produire de la chaleur . À la suite de cet apprentissage, son maître lui attribuera le nom religieux de Yéshé Tömé, « Lampe de Sagesse », qui lui vaudra, dorénavant, d’être honorée par les autorités bouddhistes partout en Asie .

Alors qu'elle est en compagnie de Lachen Gomchen Rinpoché, Alexandra David-Néel retrouve, à Lachen ( mai 1912 ) Sidkéong qui se trouve en mission d'inspection . Ces trois maîtres du bouddhisme, profitent de leur rencontre, pour réfléchir à une réforme du bouddhisme et à sa propagation ; le Gomchen en témoignera . En Juin 1912, Sidkéong organise pour Alexandra une expédition d'une semaine dans le Haut-Sikkim, ils atteignent les 5 000 mètres d'altitude .

Il existe toute une correspondance manuscrite entre Sidkéong et Alexandra David-Néel . Ainsi, dans une lettre de Sidkéong écrite à Gangtok ( 8 octobre 1912 ), il la remercie de la méthode de méditation qu'elle lui a conseillée . Le 9 octobre, il l'accompagne jusqu'à Darjeeling, où ils visitent ensemble un monastère, avant son départ vers Calcutta . Dans une autre missive, Sidkéong informe Alexandra qu'en mars 1913, il a adhéré à la franc-maçonnerie à Calcutta, où il a été reçu compagnon ; un lien supplémentaire entre eux .

Sur les trace de BOUDDHA au NÉPAL

Novembre 1912 - 1913

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Elle visite le Népal, et se rend en pèlerinage sur le lieu supposé de naissance du Bouddha à Lumbini ( Janvier 1913 ) . Le lendemain, elle va chercher en vain les ruines du village de son enfance à Kapilavastu . Elle poursuit son pèlerinage sur les pas du Bouddha et se rend en février à Bénarès ( Inde ), où il donna son premier enseignement .

 

RETOUR AU SIKKIM

( Déc. 1913 – Nov. 1914 )

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- 1913 - Alors que le Maharadja est sur le point de mourir, son fils Sidkéong appelle Alexandra à lui venir en aide, et lui demande conseil pour entreprendre la réforme du bouddhisme qu'il souhaite mettre en œuvre au Sikkim quand il accédera au pouvoir .

Revenant à Gangtok ( venant de Darjeeling ), Alexandra David-Néel est reçue comme un personnage officiel, par Sidkéong ( 3 décembre 1913 ) . Le 4 janvier 1914, il lui offre, en cadeau pour le Nouvel An, une robe de lamani ( femme lama ) consacrée selon les rites . . . Alexandra se fait photographier ainsi vêtue, coiffé du typique bonnet jaune .

- 1914 - Le 10 février 1914, le Maharadja meurt et Sidkéong lui succède . La campagne de réforme religieuse peut débuter . Kali Koumar, un moine du bouddhisme du Sud , ainsi que Silacara venant de Birmanie, en sont les acteurs . C'est de ce même pays que vient Hteiktin Ma Lat, correspondant avec Alexandra et future épouse du nouveau Maharaja . Alors qu'elle se trouve au monastère de Phodong ( Sidkéong en est l'abbé ), Alexandra affirme entendre une voix lui annonçant l’échec de la réforme . Quittant la caverne du Sikkim où elle était allée retrouver le gomchen, Alexandra est accueillie ( 11 Nov. 1914 ) au monastère de Lachen par le nouveau souverain .

Un mois plus tard, elle apprend la mort subite de celui-ci, est-ce dù à un complot contre les réformes ? Car tout laisse penser à un empoisonnement ? Nul ne sait .

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DIAPORAMA sur les Objets Cultuels 

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1916 -PREMIER SÉJOUR au TIBET

RENCONTRE du PANCHEM LAMA

- 1916 - Le 13 juillet 1916, sans aucune autorisation, Alexandra David-Néel pénètre au Tibet en compagnie de Yongden et d'un moine . Elle projette de visiter deux grands centres religieux proches de son ermitage du Sikkim . Les monastères de Chorten Nyima et Tashilhunpo, près de Shigatsé, l'une des plus grandes cités du sud du Tibet . Au monastère de Tashilhunpo, où elle séjourne ( 16 juillet ), marque de confiance, on la laisse consulter les archives sacrées et visiter les divers temples .

Le 19, elle se rend chez le panchen-lama, haut dignitaire, dont elle reçoit la bénédiction et un accueil encourageant ; il la présente aux notables de son entourage, à ses professeurs et à sa mère, marque de grande amitié . Le panchen-lama lui propose de rester à Shigatsé comme son invitée, ce qu'elle décline, quittant la ville le 26 juillet ; elle y a reçu les titres honoraires de lama et de docteur en bouddhisme tibétain . Elle poursuit son escapade au Tibet, visite l’imprimerie de textes sacrés de Narthang, rend visite à un anachorète qui l'a invitée près du lac Mo-te-tong . Le 15 août, elle termine son escapade par une visite à un un lama à Tranglung .

RÉACTION JALOUSE des

AUTORITÉS COLONIALES BRITANNIQUES

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À son retour au Sikkim, les autorités coloniales britanniques, influencées par des missionnaires, jaloux de l’accueil réservé à Alexandra par le panchen-lama, font pression pour la faire expulser . Ces mêmes autorités religieuses courroucées de ce qu'elle ait ignoré leur interdiction de pénétrer au Tibet, obtiennent un avis d'expulsion administratif la concernant . Elle doit quitter le Sikkim .

VOYAGES au JAPON, en CORÉE et MONGOLIE

puis incursion au TIBET

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- 1917 - Dans l’impossibilité de retourner en Europe suite au premier conflit mondial, Alexandra et Yongden quittent le Sikkim passent en Inde et s’embarque pour le Japon . Elle y rencontre le philosophe Ekaï Kawaguchi qui, quelques années plus tôt, avait réussi à rester dix-huit mois à Lhassa sous un déguisement de moine chinois .

- 1918 – 1921 - Alexandra et Yongden partent ensuite pour la Corée, visitent en Chine, Pékin . Puis ils décident de traverser la Chine d'est en ouest . Leur périple dure plusieurs années ; ils traversent le désert du Gobi, les immensités Mongoles , puis marquent une longue pause de trois ans ( 1918-1921 ) au monastère de Kumbum au Tibet . Aidée de Yongden, Alexandra y traduit le célèbre texte de la « Prajnaparamita « . Mais son idée de pénétrer plus en profondeur au Tibet, confortée par les récits de Ekaï Kawagushi, ne cesse de la préoccuper .

1924 - SÉJOUR INCOGNITO à LASSA

( Capitale du Tibet )

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C’est grimée en pèlerine-mendiante tibétaine, qu’ Alexandra David-Néel, se travestira pour forcer l’accès à la capitale du Tibet, interdite, sous peine de mort, aux occidentaux . Déguisés respectivement en mendiante et en moine et portant un sac à dos, le plus discrètement possible, Alexandra et Yongden parviendront à pénétrer dans la ville interdite . Ses bagages se limite à une unique marmite et un soufflet tibétain ; fait d'une peau de chèvre pourvue d'un long tuyau il est indispensable pour allumer le feu de bouse de yacks, au bivouac .

A Lhassa, capitale du Tibet, pour ne pas trahir sa qualité d'étrangère, Alexandra, alors âgée de 56 ans, ne peux emporter ni appareil photo, ni matériel de relevé ; elle dissimule toutefois, sous ses haillons, une boussole, un pistolet et une bourse contenant de l'argent pour payer une éventuelle rançon .

( les photos la montrant à Lhassa ont été, en fait, pour certaines, réalisées plus tard en studio à Calcutta )

C’est en 1924, se fondant dans la foule des pèlerins venus célébrer le Mönlam ou « fête de la Grande Prière » , qu’ils atteignent Lhassa . Ils y séjournent deux mois, visitant la ville sainte et les grands monastères environnants ; citons les monastères de Drépung, Séra, Ganden, et Samye qui reçoivent leur visite . Elle connaît bien le dalaï-lama mais celui-ci ignore qu'elle est à Lhassa, et elle ne peut révéler son identité . En conséquence, elle ne peut admirer ni les trésors des lamaseries et ni en acquérir aucun diplôme .

Au Potala, en principe interdit aux femmes, elle ne trouve « rien de très particulier » mais note que la décoration intérieure est « entièrement de style chinois » . Alors qu'elle décrira dans Voyages d'une Parisienne à Lhassa son exultation de pouvoir entrer à Lhassa et visiter le Potala, elle affirme dans une lettre adressée à son mari et datée du 28 février 1924 qu'elle n'avait manifesté aucune curiosité au sujet de Lhassa ;

« J'y suis allée parce que la ville se trouvait sur ma route et aussi parce que c'était une plaisanterie très parisienne à faire à ceux qui en interdisent l'entrée « . Alexandra David-Néel, Journal de voyage, tome 2, p. 235, 237

Elle assiste, peu avant son départ de la ville, à la cérémonie du Tsomchö Sertreng au Potala le 4 avril 1924 .

Malgré son visage barbouillé de suie, ses nattes en poil de yak et sa toque de fourrure traditionnelle, elle est finalement démasquée ( suite à sa propreté suspecte, toilette chaque matin à la rivière ) et dénoncée à Tsarong Shapé, gouverneur de Lhassa . Mais, par chance, Alexandra et Yongden ont déjà quitté Lhassa pour Gyantsé, avant que le gouverneur ne puisse réagir .

Mai 1924 -SÉJOUR à GYANTSE

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Ce n'est que plus tard, par des lettres, entre autres de David Macdonald, l'agent commercial britannique à Gyantsé, qu'ils seront mis au courant de leur chance d’avoir échappé à des conséquences certainement funestes . En mai 1924, l'exploratrice, exténuée, couvertes de haillons, et totalement démunie, est hébergée, ainsi que son compagnon, chez les Macdonald pendant quinze jours . Elle peut gagner le nord de l'Inde par le Sikkim grâce en partie aux 500 roupies qu'elle emprunte à Macdonald et aux papiers nécessaires que celui-ci et son gendre, le capitaine Perry, lui procurent . À Calcutta, vêtue d’une tenue tibétaine que lui a achetée Mcdonald, elle se fait photographier en studio .

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DIAPORAMA sur les PHOTOS D'ORIGINES 

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MAI 1925 – RETOUR EN EUROPE

début de sa légende

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À son retour, dès son arrivée au Havre le 10 mai 1925, elle mesure la célébrité que lui vaut ses aventures . Elle fait la Une des journaux et son visage s’étale sur la couverture des magazines . Le récit de son aventure sera la trame d’un livre « Voyage d'une Parisienne à Lhassa «, qui est publié à Paris, Londres et New York, en 1927 . La critique réagit défavorablement , ayant du mal à accepter les récits de pratiques telles que la lévitation et le tumo ( augmentation psychique de la chaleur du corps permettant de résister au froid ), incompréhensibles pour des esprits occidentaux .

1925-1937 – INTERMÈDE EUROPÉEN

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Achat de la maison de Digne ( Alpes de Haute Provence )

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Alexandra David-Néel, si tôt rentrée en France, loue une petite maison sur les hauteurs de Toulon . Pour poursuivre ses travaux d’écriture, elle cherche une maison au soleil et sans trop de voisins . Une agence immobilière Marseillaise lui suggère l’achat d’une petite maison à Digne-les-Bains ; elle l’achète en 1928 . Quatre ans plus tard, elle décide de l’agrandir . Fidèle à son engagement bouddhiste, elle la baptise « Samten-Dzong « ou « forteresse de la méditation », faisant de ce lieu, le premier ermitage et sanctuaire lamaïste de France . Elle y écrira plusieurs de ses livres relatant ses différents voyages .

La CONFÉRENCIÈRE

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Toujours accompagnée d'Aphur Yongden, son fidèle compagnon d'aventures, elle entrecoupe ses périodes d’écritures de longues tournées de conférences en France et en Europe .

1937-1946 – PÉRIPLE CHINOIS

et RETRAITE SPIRITUELLE

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-1937 - DEBUT de l'AGRESSION JAPONAISE CONTRE LA CHINE .

- 1937 - A soixante-neuf ans, Alexandra décide de repartir pour la Chine avec Yongden . Elle opte pour la voie terrestre, et choisit le train, plus rapide ; via Bruxelles, Moscou et le transsibérien elle atteint l’extrême orient . Son but est d'étudier l'ancien « taoïsme ». Mais elle se trouve, malgré elle, plongée dans les horreurs de la guerre d’agression du Japon colonial contre la chine . Elle assiste aux horreurs de cette guerre, confrontée à la famine, les épidémies, les génocides et les bombardements . Fuyant les combats, elle erre en Chine subsistant avec des moyens de fortune . Ce périple chinois, cette fuite devant l’extension du conflit, se déroule sur un an et demi . Partie de Pékin, par le Mont Wutai, elle atteint Hankou puis Chengdu .

- 1938 - Elle finit par rejoindre, le 4 juillet, la ville tibétaine de Tatsienlou pour une retraite de cinq ans . C’est là qu’elle apprendra avec une grande tristesse le décès de son mari en 1941 .

- 1945 - Bloquée en Asie par les multiples conflits collatéraux au conflit mondial, ce n'est qu'en 1945 qu'elle rejoint l'Inde grâce, au consul de France à Calcutta, Christian Fouchet, qui deviendra son ami . Elle quitte définitivement l'Asie avec Aphur Yongden, par avion au départ de Calcutta, en Juin 1946 .

1946 - FIN de VIE en EUROPE

le HAVRE DIGNOIS

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Le 1er Juillet, ils arrivent à Paris, la France se relève péniblement des destructions du 2 ème conflit mondial . Ils restent en région parisienne jusqu'en octobre, puis rejoignent Digne-les-Bains . Alexandra David-Néel à 78 ans, elle consacre sont temps à régler la succession de son mari . Puis recommence de longues périodes d’écriture .

- 1950 - Le 7 octobre, un an après la proclamation de la République populaire de Chine, Mao Zedong ordonne l'invasion militaire du Tibet, suivra quelques mois plus tard son annexion pure et simple . Dans l’indifférence internationale le Tibet indépendant disparaît des tabloïds . Le XIV éme Dalaï Lama prendra bientôt la route de son exil Indien .

- 1952 - Elle publie les « Textes tibétains inédits «, anthologie de la littérature tibétaine comprenant, entre autres thèmes, des poèmes érotiques attribués au VI éme Dalaï-lama .

- 1953 - Suit un ouvrage d'actualité, « Le vieux Tibet face à la Chine nouvelle «, dans lequel elle délivre un message précis et documenté sur la situation tendue de ces régions quelle a naguère parcourues .

- 1955 - Elle a la douleur de perdre brusquement Yongden, son alter-ego tibétain, le 7 octobre1955 . Selon un témoin, Jacques Brosse, celui-ci, a été saisi d'une forte fièvre et de vomissements, puis tombe dans le coma pendant la nuit et meurt foudroyé par une crise d'urémie selon le diagnostic du médecin . Alors qu'elle vient d'avoir 87 ans, Alexandra se retrouve définitivement seule . Les cendres de Yongden sont déposées dans l'oratoire tibétain de Samten Dzong, et seront, plus tard, dispersées dans le Gange, avec celles d'Alexandra une fois décédée .
- 1956 - Avec l'âge, Alexandra souffre de plus en plus de rhumatismes articulaires qui l'obligent à marcher avec des cannes . « Je marche sur mes bras », disait-elle .

- 1957 - Son rythme de travail ralentit ; elle ne publie rien en 1955 et 1956, et, en 1957, seulement la troisième édition des « Initiations lamaïques « . En avril 1957, elle quitte Samten Dzong ( Digne ), pour aller vivre à Monaco auprès d'une amie qui depuis toujours dactylographie ses manuscrits, puis décide de vivre seule à l'hôtel, allant d'un établissement à l'autre .

- 1959 - En juin, on lui présente une jeune femme, Marie-Madeleine Peyronnet, qu'elle engage comme secrétaire . Celle-ci restera aux côtés de la vieille dame jusqu'à 1999, « veillant sur elle comme une fille sur sa mère ou parfois comme une mère sur son enfant insupportable « . Selon les mots de Jacques Brosse, la dévotion de Marie-Madeleine Peyronnet était comparable à « celle d’un disciple au service de son gourou » . Alexandra David-Néel la surnomme « Tortue » .

- 1964 - A 95 ans, Alexandra dédie son dernier ouvrage, « Quarante siècles d'expansion chinoise «, à son collaborateur, le fidèle Yongden, décédé dix ans plus tôt .Témoignage de sa verdeur intellectuelle, à 100 ans, elle demande le renouvellement de son passeport au préfet des Basses-Alpes ( actuellement Alpes de Haute Provence ) .

- 1966 - Arnaud Desjardins, écrivain-voyageur et réalisateur, publie « Le Message des Tibétains «, peu de temps avant d'enregistrer un entretien télévisé d'Alexandra David-Néel, le seul qu'elle ait jamais donné . Desjardins a rencontré pour la première fois le XIV éme Dalaï-lama en 1963 . celui-ci, apprenant qu'il est français, lui demande s'il a lu les ouvrages d'Alexandra David-Néel et s'il l'a rencontrée, ce qu'il n'avait pas encore fait . Cette remarque incite Desjardins à entrer en contact avec l'exploratrice . L'occasion en est la réalisation d'une émission pour la 2 éme chaîne de télévision, « L'invité du dimanche «, consacrée à Desjardins . C’est lui qui a l’idée de choisir Alexandra David-Néel comme témoin . Le film a, donc, été réalisé au cours d'une visite de 2 jours à Digne où elle vient de fêter son centenaire et où il rencontra aussi Marie-Madeleine Peyronnet .

De ce long enregistrement, à peine 12 minutes seront diffusées, l’explorateur, grand voyageur est stupéfait de son humour et de son érudition . Elle l’appelle « mon cher camarade », tous deux étant membres de la société des explorateurs français .

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- 1969 - Décès d’ ALEXANDRA David-Néel -

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Elle s'éteint le 8 septembre 1969, à presque 101 ans . Conformément à ses souhaits posthumes, ses cendres sont transportées à Vârânasî ( Bénarès en Inde ) en 1973 par Marie-Madeleine Peyronnet pour être dispersées, avec celles de son fils adoptif, dans le Gange .

- 1972 - La POLEMIQUE

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En 1972, Jeanne Denys, qui a travaillé, ponctuellement,en tant que bibliothécaire pour Alexandra, publie « Alexandra David-Néel au Tibet (une supercherie dévoilée) «, livre qui fait scandale, elle y prétend démontrer que l’aventurière n'était pas entrée dans Lhassa . Selon elle, Alexandra David-Néel aurait vécu en Chine de 1917 à 1924 à la frontière tibétaine et aurait été soutenue financièrement par José Herst, chargé de mission des gouvernements belge et français dans l'Himalaya pour l'exploitation de mines du Gansu et du chemin de fer Pékin-Hanken . Sous couvert d'activités scientifiques, elle aurait été en mission d'espionnage . La pamphlétaire affirme que la photo d'Alexandra et Aphur, assis dans la plaine devant le Potala, prise par des amis tibétains, est un montage . . . Suivent des élucubrations sur la famille d’Alexandra . . . De plus elle va jusqu'à accuser Alexandra d'avoir inventé les récits de ses voyages et de ses études .

Ce pamphlet est dénoncé par plusieurs intellectuels, qui taxent son auteure d'une mauvaise foi évidente .

Pour Valérie Boulain, « l'itinéraire ( 2 000 km à pied du Yunnan à Lhassa ), les difficultés géographiques franchies ( col au pied de sommets à plus de 5 200 mètres ), en hiver, les conditions matérielles et humaines ( à deux sans équipement, sans maîtrise du chinois et des différents dialectes tibétains ) font de son expédition un véritable exploit qui peut étonner . . . Mais qui est réalisable pour des marcheurs entrainés .

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MON OPINION ( éventuellement contestable )

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Que dire de ce pamphlet fortement inspiré par la jalousie d’une obscure bibliothécaire face au bouillonnement intellectuel d’Alexandra ?  Que peu de personnes ont été saisies par le doute . De nombreux témoignages prouvent le passage d’Alexandra dans les lieux qu’elle décrit, des documents administratifs datés lui ont été délivrés, des virements bancaires lui sont parvenus, des autorités religieuses lui ont accordées des diplômes, tous documents datés et paraphés, parfaitement identifiables  . . .

Quand à ses capacités physiques a affronter, à pieds, distances et altitude, sa robustesse et sa frugalité plaident en sa faveur, malgré les epreuves subies, elle a tout de même failli fêter son 101 éme anniversaire . 
Pour la photo devant le Potala ?  
On peut douter de sa véracité car qui aurait eu idée de photographier une mendiante et de lui en donner une épreuve ? Mais sur le fond, il existe des photos de Lhassa et de sa population prise à cette époque ; donc des photographes autochtones ou d’ethnies voisines opéraient dans cette ville, alors pourquoi pas . . .  
Quand aux accusations d’espionnage, elles sont incontrôlables, les agences de renseignement étant toujours muettes par définition . . .

 De toute façon par sa prestance Alexandra David-Néel était de fait, ce que ces agences appellent un agent d’influence, de nos jours on les nomment influenceurs ! 

En dépit des critiques, Alexandra David-Néel a réussi son rêve et atteint Lhassa vers la mi-février 1924, un exploit suscitant des envieux et leurs réflexions malsaines . 

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ALEXANDRA DAVID-NEEL est titulaire de la légion d’honneur dont elle a gravi les grades aux dates suivantes :
Chevalière le 31 Décembre 1927 , Officière le 27 Février 1954 et Commandeure le 30 Décembre 1963 .

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