LES ENLUMINURES d’ANASTASIA exposition de Digne-les-Bains - calligraphie de génie

Ber Dranreb

27 oct. 2020

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LES ENLUMINURES d’ANASTASIA

exposition de Digne-les-Bains

- calligraphie de génie -

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LES ENLUMINURES d’ANASTASIA

exposition vue à Digne-les-Bains

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Rencontrer une artiste passionnée et talentueuse est toujours une intense émotion intellectuelle .

ANASTASIA est extrêmement douée, minutieuse et sa recherche des origines et des techniques des moines copistes, qui créaient et copiaient sans cesse des manuscrits inestimables, est exemplaire .

C’est à un véritable voyage dans le moyen age auquel elle nous invite en l’illustrant de chef d’oeuvres créés de ses mains .

En effet, avec une grande patience et un enthousiasme contagieux, elle nous a initié à la connaissance profonde de ces moines, de leur vie, de leurs techniques, de leurs découvertes dans le domaines des encres, des pigments, et des tours de mains, fruits de plusieurs siècles de découvertes .

Ce patient travail d’archéologie vivante et de recherches bibliographiques, lui ont permis d’acquérir un savoir oublié, de redécouvrir les gestes immémoriaux de ces graphistes de génie .

Ainsi par la persévérance, l’habilité, l’ouverture d’esprit, elle a su faire renaître la beauté des enluminures, ces lettres initiales, têtes de chapitre des ouvrages manuscrits, constituant à elles seules de vraies œuvres d’art ; face aux calligraphes japonais ou arabes qui ont fait perdurer leur art de l’écriture manuscrite, elle a su faire renaître la calligraphie de nos ancêtres .

Certaines de ses créations ou copies ont nécessitées des centaines d’heures d’un patient travail ; les œuvres sont de petites dimensions, mais elles nécessitent un examen minutieux pour en admirer les infimes détails qui les composent ; on réapprend la patience à leur contact et il est rageant de voir certains visiteurs les survoler comme des « drones « pressés .

L’artiste, conférencière de qualité, est prolixe en détails, anecdotes et savoirs ancestraux .

Si vous êtes intéressés par ces arts graphiques dont elle fait œuvre conservatrice, contactez là et aidez la en diffusant ces coordonnées .

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LES ENLUMINURES d’ANASTASIA

06 79 03 37 53

enluminures.anastasia@orange.fr

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DIAPORAMA sur les enluminures

( automatisé et sonorisable )

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MAIS QU’EST CE QU’UNE ENLUMINURE

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C’est une peinture ou un dessin, exécuté à la main, qui décore ou illustre un texte sur un support souple , un manuscrit par exemple .
Issu du latin « illuminare « , éclairer, donc un texte, ce mot a été créé au XIII éme siècle,et a donné « enluminer « en Français .
Aujourd’hui terme générique qualifiant l’ensemble des éléments graphiques d’un manuscrit, il désignait au moyen age, surtout les dorures .

MINIATURE

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Miniature, ce mot qui lui est souvent associé désignait des éléments de couleur rouge ( miniare, rouge en latin ), utilisé pour souligner les contours du dessin ( poudre d’oxyde de plomb ) . La notion de petite dimension est apparue plus tard . Ce mot désigne de nos jours une peinture indépendante d’un texte qu’elle illustre .
Le calligraphe qui les exécutait se nommait un « miniator « . Quand l’usage de l’or et de l’argent se répand dans les pigments, cet art devient l’enluminure exécuté par un enlumineur . Par extension, le mot miniature sous entend exécuté avec minutie .
Les « lettrines « ( lettres initiales ornées ) et les décorations de marge ne sont pas des miniatures .

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LES SUPPORTS

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Les premiers écrits dont on trouve trace, sont des « papyrus « en rouleaux de l’ Égypte antique, ils comportaient peu d’illustrations . Kurt WEITZMANN ( 1905 – 1993 ) historien de l’art et archéologue, fort de ses études dans les monastères du Mont Athos et de Sainte Catherine du Sinai, pense que c’est le passage du papyrus au parchemin ( peau animale ) traité en feuilles séparées qui a créé le développement de l’illustration .
LE PAPYRUS

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Le papyrus était issu du délitement d’une sorte de roseau d’Égypte du même nom, poussant dans les marais du Nil .
LE PARCHEMIN

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Il est apparut dans des cités états du moyen orient ( Turquie actuelle ), en particulier à Pergame qui lui a donné son nom . C’est une peau d’animal, surtout de mouton, parfois de chèvre qui est apprêtée spécialement pour servir à l’écriture . Les plus fins , les vélins sont tirés la peau de veaux morts nés .
LE VOLUMEN

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Aux origines le parchemin était utilisé en rouleau de peaux cousues ensemble comme les papyrus . Utilisé en Égypte autour de 2 900 ans Av J.C, trop fragile pour être utilisé en feuilles, il était enroulé sur un noyau en bois . On le nomme VOLUMEN, il fait entre 10 et 60 cm de large . L’un d’eux parfaitement conservé fait 58 m de long ( volumen de Turin ) ; dans la tradition juive, LA TORA, recueillant les textes révélés est un VOLUMEN en parchemin de chèvre de 32 m de long .
Difficile à utiliser le volumen va être peu à peu abandonné, pour être remplacé par . . .

LE CODEX

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Le codex est un cahier cousu de feuilles de parchemin . Très tôt adopté par les premiers chrétiens comme support de leurs textes sacrés . Pouvant être écrit recto/verso, il est moins volumineux qu’un volumen et prend moins de place . Sa solidité, sa maniabilité, permet le feuilletage, permettant d’accéder à n’importe quelle page . Il deviendra le livre papier à la fin du XV éme siècle, imprimé par la suite, il bouleversera la transmission de la connaissance .