NOTRE DAME de la ROCHE OPPIDUM de la ROCHE AMÈRE - Volx - Alpes de Hte Provence

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DIAPORAMA sur l'église de NOTRE DAME de la ROCHE

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RECHERCHE THEMATIQUE - Sommaire du BLOG​​​​​​​

La fameuse Roche Amère est un rocher se situant à l’est du Bois d’Asson, près de St Maime , Dauphin, au sud de la ligne de collines courant jusqu’aux approches de Mane . L’Hiver on y sent une certaine différence de température entre le froid du bassin de Forcalquier et une certaine tiédeur dans la vallée aux approches de Volx, village qui se situe devant elle, au pied des escarpement de Bellevue . Ce rocher est un morceau du massif qui lui fait face séparé par le profond défilé excavé par le travail de sape du Largue . Ce roc culmine à 584 mètres et sa superficie est d’à peu près 10 hectares . C’est un rocher calcaire qui donc, était autrefois inclus dans la chaîne du Luberon . Le défilé créé est appelé par les gens du cru « la Brèche ».  Il constitue donc la fin orientale de la chaîne montagneuse du Luberon ( culminant à l’ouest au «  Moure Negre «  ) .

MONTEE AU CHATEAU FORT

 Nous poursuivons notre montée , tutoyant les abimes créés par la carrière , dans un beau bois de chênes , peu à peu apparaissent les restes du village du moyen âge, tristes tas de pierres éboulées, puis ceux du château . Le bâti du sommet est plus beau avec  les restes du donjon de forme presque pentagonale dominant l’Abîme du Largue . Sa richesse archéologique est indéniable et son biotope de grande qualité . Une archère a été dégagée, en très bon état ; la vue du haut de l’escarpent est extraordinaire .

LA CARRIÈRE 

La carrière appartient à la Ste « Carrières et Ballastières des Alpes », elle s’est énormément développée ces dernières années . A ses débuts, elle produisait de la pierre à chaux qui était amenée par chemin de fer jusqu’à l’usine de St. Auban . La voie ferrée ainsi que le tunnel percé sous la colline étaient encore visibles dans les années soixante . 

SOMMAIRE FLORE ( toute la Flore )

ORCHIS et ORCHIDEES

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DIAPORAMA sur le Château Médiéval

de la ROCHE AMERE 

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LES SITES ARCHEOLOGIQUES

Le site a été exploré par Pierre Martel qui a publié les résultats de ses explorations dans un article paru dans sa revue « Alpes de Lumière » n°74/75 de 1981 . Il signale, dans sa partie orientale, la présence de nombreuses grottes qui ont toutes été occupées et nous ont laissé des débris provenant de la préhistoire . Y ont été découvertes entre autres des ossements brisés, des tessons de poteries et une hache votive à rouelles en bronze . Il a toujours été occupé depuis les temps reculés de la préhistoire, probablement du fait qu’ hommes et gibiers suivait le cour de la rivière , qui fournissait de plus une eau de qualité .

Par la suite, selon d’autres écrits le sommet de la roche a abrité un oppidum “ celto-Ligure “ , faisant face à celui du Belvèdére, en face , dominant Volx , puis un “ castrum romain “ précédant le chateau .

A noter un texte d’un écrivain local, Berluc Perussis résidant à Porchères ;

« Je ne puis ouvrir ma fenêtre

« Sans que ton énigme à mes yeux aux années du bronze final

« Se dresse, insoluble peut-être. « …

« Je rêve au mystérieux nom - « Que porte ton pic légendaire :

« Quel est donc ce deuil séculaire - « Que voile un silence profond ?

(cité dans la revue « Alpes de Lumières » © ) .

Des fouilles que « les gestionnaires de la carrière » ont autorisées ont livrés des traces prouvant une occupation de plus de 4.000 ans ; mais c’est à l’époque néolithique que le site a commencé être habité. Les éléments les plus tangibles se rapportent à l’époque du bronze final et du Moyen-âge .

Pour les traces de bâtiments construits en pierres, en l’occurrence le château-fort et l’ancien village ; du bronze final, n’ont été trouvés que des traces de cabanes . Le château-fort a été construit par Guillaume-Bertrand de Forcalquier, au XI éme siècle . Sur le site du donjon médiéval, on a découvert ( Pierre Martel dixit ) des fragments de « dolia », de la céramique et des pièces en fer . Il sera détruit en 1145 lors des guerres entre le comte de Forcalquier et celui de Provence, Raymond Bérenger III ; la seigeurie de La Roche Amère faisant partie du comté de Forcalquier . Au Nord du château, on a retrouvé des dépotoirs anciens qui sont une mine de renseignements pour les archéologues ; il a même été vu, par un contremaitre de la « carrière » , forcé au silence par la suite, des sculptures représentant des têtes ( fait rapporté par P. Martel ) .

D’autres écrits font état d’une chapelle construite dans le castrum de la Roche Amère ( cartulaire de St. Victor ) . Serait-ce une chapelle ou une autre église, aujourd’hui totalement disparue ?

lien vers le DOSSIER des PENSEES BLEUES

Non loin, de l’église actuelle on a trouvé six tombes dont cinq que l’on peut penser être antérieures au XIV éme siècle . On y trouves quelques restes d’un ermitage qui a été démoli en 1972 .

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DIAPORAMA sur la FLORE et les paysages

de la ROCHE AMERE 

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SOMMAIRE FLORE ( toute la Flore )

ORCHIS et ORCHIDEES

LA TRANSLATION

LE DEMENAGEMENT du VILLAGE

La Roque du BAOU devient VILLENEUVE

Ce rocher , d’accés pénible pour les paysans, tellement abrupt, il demandait de gros effort quotidiens, entre champs en bas et demeures en haut, que le village situé en son sommet fut déplacé le 3 décembre 1443 pour occuper l’emplacement qu’il occupe sous le nom de Villeneuve . L’installation se fit au lieu dit « Puychalvert » appellé aujourd’hui « la plaine » . Ce «  déménagement «  s’est fait avec l’accord des seigneurs du lieu qui, à ce moment là, étaient Jacques de Céreste et sa mère Angélique de Brancas . Cette famille resta seigneur de Villeneuve jusqu’à la révolution .

La translation du village se fit devant un notaire, venu de Manosque, maitre Raybaud Vésian . Cet acte donnait des obligations aux habitants désireux de quitter ces lieux inhospitaliers . Cet acte est reproduit dans « les Annales des Basses Alpes » tome 22 que l’on peut trouver sur le site internet de la Bibliothèque Nationale de France .

TOPONYMIE

Quelques hypothèses existent sur l’origine du nom de « Roche Amère » . Il a été dit dans ces mêmes « Annales » ( tome 15 ) que ce nom viendrait d’une bataille que les Romains, Marius à leur tête, auraient livrée aux Ambrons et aux Teutons . On a pu raconter aussi que ce lieu est connu depuis le Haut Moyen Age sous le nom de « Rocca Volcii » « Rocca do Baou » ou de « Rocca Amaritudinus » . On a aussi dit que le nom évoquait la pénibilité pour les habitants du village de l’atteindre ou d’en partir .

FOUILLES ARCHEOLOGIQUES

Le site a été fouillé en premier lieu par Pierre Martel, fondateur de Alpes de Lumière, à partir des années 1950 (plan du château extrait de cet article) La carrière de la Roche Amère, P. Martel, Associations et Environnement en Haute-Provence, Les Alpes de Lumière, n°74/75, 1981. ll incite ceux qui voulent sauver le site à se regrouper en association de défense Les Amis de Villeneuve en 1980. Celle-ci fait officiellement des fouilles sous l’égide de la DRAC en 1981, 1982 et 1983 et crée le musée archéologique en 1985. Un lieu riche d’histoire qui risque de disparaitre complètement.

LE RETOUR

le retour s’est fait par le mêle itinéraire jusqu’aux véhicules ...

Sources :

- La Haute-Provence monumentale et artistique, R. Collier, Imprimerie Louis Jean, Digne, 1986 (C)

- Translation de la communauté de la Roque de Volx au lieu actuel de Villeneuve, Loth, Léon de, Annales de Haute-Provence, tome XXII, société scientifique et littéraire des Alpes de Haute-Provence, 1928 – 1929 (c)

- revue « Alpes de Lumière » n°74/75 ( 1981 ) (C) .

- Annales des Basses Alpes » tome 22 (C) et tome 15 (C) .

- sources du web , wikipedia (C) et autres archives personnelles

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