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CASTELLANNE, cité de Provence, aux portes du Verdon - Alpes de Haute Provence

Ber Dranreb

castellane-blog-dranreb0434

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CASTELLANNE

- cité de Provence, aux portes du Verdon -

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textes inspirés de wikipedia (C) et autres sources personnelles

LA CITE

La commune de Castellane est une cité très ancienne implantée en amont des Gorges du Verdon. La ville est située à 724 mètres d'altitude. Le Roc, ou Roc Notre-Dame domine la ville de ses 184 m de haut. C'est le site qu’elle occupait au Haut Moyen Âge, et un site classé. Deux lacs de barrage se trouvent sur le territoire de Castellane :le lac de Castillon et le lac de Chaudanne.

---------------------------- MOYEN AGE ---------------------

La Maison de Castellane est une très ancienne famille originaire de Provence. Ils descendraient de Thibault, comte d'Arles au IXe siècle. Les dernières études tendraient à prouver qu'ils descendent des princes souverains de Riez. Cet antique lignage a produit plus de cent chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, deux archevêques d'Arles, nombre d'évêques, sept officiers généraux, un maréchal de France, des ambassadeurs. . . . Boniface, premier baron de Castellane, vécut au XIe siècle, d'après les premières traces écrites. Mais en réalité l'origine des Castellane remonterait au VIe siècle, il s'agit d'une des plus vieilles familles de France . Les barons de Castellane régnaient de facto en souverains sur cette partie de la Haute-Provence et frappaient leur monnaie, jusqu'au début du XIIIe siècle, tout en prêtant hommage au comte de Provence. La maison de Castellane est issue de ces anciens barons féodaux de Provence, qui, après avoir chassé les Sarrasins du pays, s'attribuèrent la souveraineté sur les domaines devenus le prix de leurs exploits et sur ceux qu'ils avaient reçus comme patrimoine. C'est à ce titre que les sires ou princes de Castellane, ainsi qualifiés dans les chartes des dixième et onzième siècles, possédaient la ville et depuis la baronnie de Castellane, connue depuis l'an 890. Elle est située près de Senez, sur la rive droite du Verdon, au pied d'une montagne. . . Le souverain de Castellane fit des lois à ses sujets et établit des tribunaux pour punir l'infraction de ces mêmes lois, il fit battre des monnaies de plusieurs espèces et de bon aloi, l'on trouve encore de cette monnaie dans les cabinets des curieux et dans la ville de Castellane, marquées au sceau du Baron, où l'on voit d'un coté un château à trois tours, et de l'autre Boniface de Castellane à cheval (Histoire de Provence par Bouche). Boniface I de Castellane fut choisi (1089) avec deux autres souverains, Fulco Dido, prince de Callian, gendre de Guillaume Ier de Provence, et Raymond IV, comte de Toulouse, pour terminer un différend entre l'abbé de Lérins et celui de Saint-Victor. . . . . L'étendue de cette souveraineté se porta, peu à peu, jusqu'à plus de quarante villes, bourgs et villages. . . On trouve la liste et les noms de tous ces lieux dans l'acte d'hommage rendu par Boniface III de Castellane au Comte Bérenger de Provence . ... Dans la croisade, que le pape Urbain II fit publier dans le célèbre concile de Clermont, contre les infidèles et pour le recouvrement de Jérusalem, l'on y distingue un souverain de Castellane surnommé Pierre qui, ayant assemblé à Castellane tous ses sujets, forma une petite armée composée des chevaliers de la contrée et des bourgeois ses vassaux, parmi lesquels se trouvait Hugues de Bagarris, qui dix-neuf ans après devint un des fondateurs et le premier grand maître des Chevaliers du Temple. Les autres villes de Provence ayant fourni un grand nombre de croisés, le vicomte de Castellane fut choisi pour être leur général ; cette armée de provençaux se réunit à celle des provinces voisines sous le commandement général de Raymond de St-Gilles, qui se disait comte de Provence (1097), et arrivée en Orient cette armée répandit la terreur partout , et se rendit maître des plus fortes places de l'Asie, entre autres d'Antioche, qui fut prise le 3 juin 1098. Le vicomte de Castellane fut un des plus vaillants capitaines de cette expédition. L'histoire fait mention que les infidèles ayant ramené une nombreuse armée devant Antioche, les chrétiens y furent assiégés, et réduits à une si affreuse famine, qu'ils mangèrent leurs chevaux et les chameaux de l'armée. La ville allait se rendre lorsque deux ecclésiastiques de l'armée du vicomte de Castellane, découvrirent par une révélation miraculeuse le fer sacré de la lance qui avait ouvert le coté de J. C., que la vue de cet instrument de la passion du Sauveur ranima le courage des chrétiens, que le Vicomte de Castellane sut profiter habilement de ce moment d'effervescence, ayant le commandement de toute l'armée par l'absence et la maladie du comte de St Gilles, sortit de la ville et tailla en pièces cette formidable armée des Musulmans : cette victoire mémorable le rendit maître de toute la Syrie et mit les chrétiens en état d'entreprendre le siège de Jérusalem. Ce fut ce même Pierre de Castellane, joint au comte de Turenne qui, avec une poignée de leurs gens se rendirent maîtres de la ville de Tortose, située sur la mer. Il y a apparence que ce Pierre de Castellane périt dans ces expéditions puisque l'histoire n'en parle plus et qu'il est prouvé que son armée suivit Godefroy de Bouillon à la prise de Jérusalem.

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. . La souveraineté de Castellane, après avoir subsisté pendant près de deux siècles dans une indépendance absolue, de tout autre souverain que des Empereurs ou Rois d'Arles, commença à être entamée par le comte de Provence en 1189. Idelfon Ier, roi d'Aragon et comte de Provence, voulut faire prêter hommage aux seigneurs provençaux, et tous s'y prêtèrent à l'exception du Comte de Forcalquier, des Barons de Baux et de Castellane. Les deux premiers s'y soumirent dans la suite, il n'y eut que Boniface III, souverain de Castellane qui s'y refusa. Idelfon le fit sommer de le venir reconnaître pour son seigneur suzerain, lui promettant de ne donner aucune atteinte à sa souveraineté, pourvu qu'il voulut lui rendre les mêmes hommages que ses ancêtres avoient rendus aux Empereurs et aux Rois . . . Le roi choqué d'une réponse si fière, marcha contre Castellane et prit sa route par Fréjus; Bertrand de Castellane, frère du Baron, en était Evêque, il prit les armes contre le roi cri faveur de son frère et ayant été forcé dans sa ville, le Roi lui fit trancher la tête, suivant Nostradamus ; Gaufridy pense le contraire et dit qu'il se contenta de le dépouiller lui et son Église de tous les privilèges qui leur avoient été accordés par les Comtes ses prédécesseurs. Après cette expédition le Roi marche contre Castellane : les parents et amis de Boniface, l'archevêque d'Embrun et l'Évêque de Senez s'entremettent pour terminer cette affaire, et après bien des négociations, ils mènent avec eux le baron à Grasse pour prêter cet hommage. Le Roi fut si satisfait de l'esprit et du cœur de Boniface qu'il lui fit le meilleur accueil, et après le serment de fidélité, il lui confirma tous les privilèges impériaux et le renvoya comblé d'honneurs et de biens. Boniface III épousa Agnès de Spata, qui lui apporta en dot la ville et seigneurie de Riez, ce qui fait que ce Boniface prend quelquefois la qualité de Seigneur de Riez. . . .. Le sceau dont se servait cette dame et celui de son mari sont encore une preuve de la grandeur et de l'étendue de leur puissance. Dans le premier l'on voit d'un coté la dame Agnès sur un cheval et de l'autre une épée hors de son fourreau. Dans le second, Boniface est aussi représenté à cheval et au revers il y a un château à trois tours avec cette inscription autour : Sigillum Domini Bonifacii de Castellana. . . Le parti des armes fut la première inclination de sa jeunesse, il suivit les armées, affronta tous les périls, et devint un grand capitaine ; il ne négligea pas l'étude des lettres, il composa des vers remplis de sel et d'agréments et mérita une place distinguée parmi nos poètes provençaux dits troubadours (Bouche, Gaufridy, Nostradamus5). Charles d'Anjou, frère du roi de France, St Louis, avait succédé depuis quelques années à Raymond Bérenger, par son mariage avec Béatrice, fille de ce prince. De retour des Croisades, il contraignit les villes d'Arles et d'Avignon qui s'étaient érigées en républiques, à se soumettre à sa puissance, ainsi que le prince d'Orange et le baron de Baux. Le comte de Provence ayant été obligé d'aller faire la guerre en Flandre contre les ennemis du Roi de France, les Marseillais se révoltèrent et appelèrent à leur secours Boniface de Castellane qu'ils savaient n'être pas bien intentionné pour le Roi (1257). Il met une armée sur pied et vole à leur secours ; mais les Marseillais intimidés s'accommodent avec le roi et lui cèdent quelques terres qui appartenaient à leur communauté. Boniface informé de cet accord retourne à Castellane en attendant une occasion plus favorable. . . Ensuite notre baron se met en mer avec une flotte, s'avance jusqu'à Toulon et à la tour de Bouc, arrête tous les vaisseaux, enlève leurs charges et répand la terreur sur toutes les côtes maritimes (Histoire des Révolutions de Marseille, 1262). Le comte Charles informé de tous ces désordres revient en Provence, fait rendre un arrêt terrible par les officiers de sa Cour contre le baron de Castellane et les Marseillais; mais comme il faut des troupes pour faire exécuter cet arrêt, le roi met sur pied une bonne armée pour attaquer Marseille et la tient longtemps assiégée. La ville de Montpellier, alliée de Marseille, voyant le danger où était cette ville, implore le secours du prince Jacques, fils du roi d'Aragon, pour obtenir encore le pardon des Marseillais, ce que Charles d'Anjou accorde après un fort dédommagement. Après cet accommodement le roi marche contre Boniface de Castellane qui l'attend de pied ferme et, retranché dans ses montagnes, il se flatte de repousser vivement l'armée qui vient l'attaquer; mais le roi ayant fait investir Castellane, cette ville entamée dans plusieurs endroits se rend pour ne pas être forcée, le baron cependant tient ferme dans son château fort qu'il n'abandonne qu'à la dernière extrémité, étant lui-même abandonné de ses soldats qui désertent en foule pour ne pas tomber au pouvoir des vainqueurs; il prend lui-même la fuite . . . Laissant toutes ses terres au comte de Provence qui les confisque toutes et les réunit pour toujours au domaine de Provence.

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